Le métier de couturière est à mi-chemin entre l’art et la technique. Ce professionnel reste très demandé, malgré l’émergence du concept de prêt-à-porter. Dans un tel contexte, il devient tentant de se lancer en tant que couturière indépendante. Pour s’imposer dans le domaine, il est indispensable de connaître les différents facteurs qui influent sur le déroulement du métier et ses nombreux aspects.
Le métier de couturière indépendante
Une couturière indépendante est spécialisée dans la création de vêtements et des accessoires de personnalisation. La couturière est en mesure de réaliser des pièces standards ou sur mesure (adaptées à la morphologie de ses clients), tout comme elle peut intervenir pour des retouches ou des réparations. En tant que modéliste, elle doit assurer toutes les étapes de création d’un vêtement. En tant que styliste, elle doit faire preuve de goût et être à l’affût des dernières tendances du textile et de la mode.
Couturière spécialisée
La spécialisation est une étape essentielle pour le métier de couturière. Elle est indispensable pour se faire une place parmi la concurrence. Il existe de nombreuses spécialisations et le choix dépend de la clientèle ciblée, de la tendance du marché, mais également des compétences que vous souhaitez acquérir.
En tant que professionnelle de la confection de vêtements et d’accessoires de mode, une couturière indépendante peut devenir costumière, tailleuse, créer des robes de mariée. Elle peut travailler toutes les matières : de la toile de coton au cuir, en passant par la dentelle. Exerçant à domicile ou en atelier, elle peut répondre aux demandes d’une large clientèle : particuliers, entreprises, théâtres, commerces de prêt-à-porter, maisons de haute-couture (en sous-traitance).
Les qualités requises pour être couturière indépendante
La couture, c’est un ensemble de techniques qui doivent être maîtrisées. Pour être couturière indépendante, il est essentiel de posséder certaines compétences.
Les compétences indispensables pour exercer le métier
Le métier de couturière n’est pas réglementé. Ainsi, aucune compétence particulière n’est requise pour exercer le métier. Cependant, débuter dans le domaine peut être difficile, surtout pour les débutantes. Dans ce cas, il est idéal de suivre des formations en relation avec le domaine (CAP métiers de la mode, Bac pro métiers de la mode – option vêtement, diplôme des Métiers d’Art costumier réalisateur). A défaut, une expérience professionnelle est incontournable.Une couturière doit également avoir des connaissances des tissus, avoir le sens des formes et des couleurs. Par ailleurs, des compétences en gestion, comptabilité et marketing s’avèrent utiles pour mesurer la rentabilité de l’activité.
Les qualités supplémentaires requises pour être couturière indépendante
Outre la formation au métier, d’autres qualités sont indispensables pour devenir une couturière indépendante
- Le sens de l’écoute et du relationnel
Une couturière se doit d’être attentive aux requêtes de sa clientèle. Elle doit avoir un grand sens de l’écoute et être capable de suggérer des solutions et de conseiller. Elle doit aussi faire preuve de patience, sachant que la réalisation d’un vêtement requiert de nombreuses heures de travail.
- Le sens du travail bien fait
La réputation d’une couturière indépendante dépend avant tout de la qualité de son travail. En effet, un client satisfait contribue au développement de l’activité. La créativité et le sens de l’esthétique sont ainsi requis. A cela s’ajoutent le perfectionnisme, l’organisation, la rigueur, le souci du détail,la rapidité et la réactivité.
Le choix de la forme juridique de l’entreprise
Pour être couturière indépendante, il est indispensable de définir le statut de l’entreprise. Il existe différents statuts juridiques au choix.
Le statut d’entreprise individuelle
L’EI ou EIRL est un choix très avantageux pour démarrer l’activité (démarches administratives faciles, comptabilité allégée). Toutefois, il est important de connaître les modalités de paiement des cotisations sociales.
Le statut d’entreprise unipersonnelle
Pour le cas d’ EURL, c’est le chef d’entreprise qui détermine sa rémunération et la base de ses cotisations sociales. Pour ce qui est de la SASU, le régime est plus coûteux.