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Les types de protections pour conduire un deux-roues

Les types de protections pour conduire un deux-roues

Corporellement, nul n’est plus exposé que le conducteur de deux-roues. En cas d’accident, pour vous et vos proches, rien ne vaut le soulagement de pouvoir déplorer seulement de la casse voire des blessures légères plutôt que des conséquences dramatiques. Vous pouvez être un as de la conduite, mais rien ne peut vous prémunir du mauvais comportement des autres usagers de la route. De la tête aux pieds, il est primordial de s’équiper efficacement.

Les protections dorsales

Les protections dorsales pour motocyclistes disponibles sur le marché sont différentes. Elles se répartissent en trois types, classés selon les niveaux de protection : niveau 1, niveau 2 et niveau 3.

D’abord, il y a les protections dorsales de niveau 1 qui, selon les critères énoncés dans la norme EN1621-2, libèrent une force de résistance inférieure à celle de ses concurrents. Par conséquent, elles ont une résistance aux chocs plus faible. Il est intéressant de noter que la « dureté » de la protection dorsale, ou plutôt, l’absence de souplesse ne constitue pas une plus grande sécurité. Notez le fait que la force résiduelle moyenne et maximale se réfère à la pression exercée sur la colonne vertébrale. Elle ne doit donc pas être prise comme un indice de résidence, mais plutôt comme une décharge.

La protection dorsale de moto de niveau 2, quant à elle, a une force de résistance plus élevée. Mais, par rapport au niveau 1, elle offre une protection bien supérieure de la colonne vertébrale du motocycliste. C’est sans aucun doute le modèle qui assure le meilleur rapport protection-confort. Pour le moment, la protection dorsale de niveau 2 reste le meilleur modèle homologué selon les normes internationales en termes de sécurité et de confort.

En revanche, la protection dorsale pour motos de niveau 3 est un type de protection dorsale. Bien que non homologuée européenne, elle permet de se protéger des chocs et des chutes. C’est la plus légère des trois protections dorsales que nous venons de voir. Pour cette raison, elle est généralement dépassée et remplacée par celle de niveau 2. Nous ne pouvons pas en dire autant des matériaux. Ce qui se démarque sans aucun doute, c’est la qualité des composants et leur légèreté. C’est un point clé pour entrer dans la catégorie des protections dorsales moto de niveau 3.

Le casque

Le port du casque correctement attaché est obligatoire pour tout conducteur ou passager d’un deux-roues motorisé (art. R431-1 du code de la route). En effet, les traumatismes crâniens sont la cause principale de handicaps lourds et de décès parmi les motocyclistes.

Le casque doit être conforme au règlement de Genève 22/05. Une étiquette blanche attestant du type d’homologation ECE est cousue sur la jugulaire de manière visible. Les anciens casques homologués à la norme NF (étiquette verte) sont conformes.

Sanctions : Le non-port du casque est sanctionné d’une amende de troisième classe et du retrait de 3 points sur le permis de conduire.

Les gants

Le port de gants certifiés est obligatoire. En cas d’accident, de collision avec un autre véhicule ou de simple chute, les mains sont très souvent les premières parties du corps exposées au risque de traumatisme (choc) ou de brûlure (abrasion contre le bitume).

Sanctions : Depuis le 20 novembre 2016, le non-port de gants certifiés CE est sanctionné d’une amende de troisième classe et du retrait d’un point sur le permis de conduire.

En cas de contrôle, le conducteur s’expose à une amende de 68 euros, minorée à 45 euros en cas de paiement dans les 15 jours (prix moyen d’une paire de gants certifiés CE) et le retrait d’1 point sur son permis de conduire. Le passager du deux-roues motorisé peut également être verbalisé.

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